Le parlement allemand a voté récemment une loi imposant 17% de contribution sur les pensions versées par les pouvoirs publics allemands aux étrangers, et donc aussi aux victimes du service de travail obligatoire mis en place par le régime nazi durant la Seconde guerre mondiale.
Cette attitude avait suscité l'indignation en novembre dernier. Le ministre des Pensions du gouvernement d'affaires courantes, Michel Daerden (PS), avait répondu par un extrait d'une réponse écrite obtenue auprès de l'ambassade d'Allemagne en Belgique, assurant que cette imposition serait prochainement arrêtée.
A Menin, la famille Debusschere a pourtant reçu la missive lui réclamant 126 euros de remboursement pour l'ensemble des années comptabilisées, alors que la pension s'élève à 400 euros par an.
Réaction du ministre des Pensions
Le ministre des Pensions Vincent Van Quickenborne va faire examiner comment il se fait que des lettres émanant des autorités allemandes aient été envoyées pour réclamer des arriérés d'impôts sur les pensions versées par les pouvoirs publics allemands aux victimes du service du travail obligatoire mis en place par le régime nazi durant la Seconde guerre mondiale. Il évoquera le problème auprès de son collègue allemand afin que la clarté soit faite le plus rapidement possible, a-t-il fait savoir mardi.
Il rappelle dans un communiqué que le Bundestag (Chambre) et le Bundesrat (Sénat) allemands ont voté tous deux une loi qui exempte les bénéficiaires d'une pension de travailleur obligatoire de payer cet impôt.
Belga