1939, c’est aussi le début de la Seconde Guerre Mondiale, qui fera entre 50 et 60 millions de morts. Ce nombre aurait pu être plus important encore si Alexander Fleming et ses confrères n’avaient pas fait usage de leur avancée scientifique sur les champs de bataille. Grâce à la pénicilline, les infections provoquées par les blessures sont stoppées et des vies sont sauvées. La toxine est alors industrialisée durant cette période de conflit.
La pénicilline, cette substance antibiotique, devient un produit très apprécié. Des maladies potentiellement mortelles comme la tuberculose ou la pneumonie sont guéries en quelques semaines. Ses effets secondaires sont peu nombreux.
La fin de la guerre marque l’heure de la reconnaissance pour Alexander Fleming et ses confrères. En 1945, ils reçoivent tous les trois le Prix Nobel de médecine.
Alexander Fleming décédera 10 ans plus tard, en 1955, d’une crise cardiaque, à l’âge de 73 ans.