Chronique cinéma

La Nuit du 12 de Dominik Moll, fort de son succès aux César, ressort dans nos salles

Chronique cinéma

Pour voir ce contenu, connectez-vous gratuitement

Nicolas Buytaers vous propose trois films à voir en salles. Au programme, La Nuit du 12, récompensé aux César, The Son et Creed 3.

Nicolas Buytaers vous conseille La Nuit du 12 de Dominik Moll. Après les lauriers récoltés et les César reçus, ce film sorti en septembre dernier revient en salles. Allez-y car tous les César — dont celui du Meilleur film et celui du Meilleur acteur dans un second rôle pour notre Bouli Lanners national — méritent le déplacement.

La nuit du 12 au 13, c’est cette nuit-là que la jeune Clara a été assassinée, brûlée vive. La Police Judiciaire de Grenoble est placée sur le coup. Mais l’enquête n’avance pas. Chaque fois que les hommes de la PJ croient tenir une piste, un éventuel suspect, l’alibi est en béton… alors l’enquête piétine et pour ces policiers, il faut se rendre à l’évidence, jamais, ils ne retrouveront le meurtrier de Clara. Il va falloir apprendre à vivre avec ça.

Ce film démarre comme un polar puis, habillement, il vire au drame avant de continuer comme une excellente plongée dans nos états d’âme. Si ce film évoque intelligemment les féminicides (il décrit bien ce genre d’enquête), il évoque encore davantage les rapports hommes-femmes… ou plutôt le rapport de l’homme aux femmes. Avec ces questions terriblement contemporaines : comment il les voit ? Comment il les juge ? Comment il les imagine ?

Mais ce film raconte surtout nos angoisses, nos craintes et nos faiblesses. Celles qui nous empêchent d’avancer, de continuer à vivre. Ce film nous raconte comment nous devons surpasser ces embûches, comment nous devons les accepter, apprendre à vivre avec et surtout, comment elles peuvent nous faire grandir.

Loading...

The Son de Florian Zeller, la relation père-fils sous le microscope

The Son raconte l’histoire d’un père. D’un fils aussi… mais d’un père surtout. Un père, Peter, désemparé et perdu face à la dépression de son fils, Nicholas. Un ado de 17 ans qui vit très mal la séparation de ses parents, un élève qui sèche les cours, un jeune homme paumé qui a besoin d’attention et d’amour. Alors comment gérer sa propre vie d’adulte, son job, la nouvelle femme entrée dans son cœur et ce garçon en manque de tout ! ?

Ce drame, The Son, nous le devons à Florian Zeller, le réalisateur et dramaturge français du très émouvant The Father, film emmené par Anthony Hopkins — Oscar du meilleur acteur pour ce rôle —, parlait déjà de la famille, des rapports entre parents et enfants. Ce film évoquait la maladie d’Alzheimer aussi.

Ici, The Son évoque les mêmes rapports familiaux mais parle surtout de la déprime et du sentiment de culpabilité que les uns peuvent ressentir par rapport aux autres. Ici, vous avez le sentiment de culpabilité d’un père par rapport à l’état psychologique de son fils ! C’est toujours aussi grave et touchant. Et tout cela est joué par un Hugh Jackman juste et sensible.

Loading...

Creed III dans les salles

Creed c’est Adonis Creed, le fils d’Apollo Creed qui a permis à Rocky Balboa de devenir le grand champion qu’il a été. Mais ça, c’était avant. Aujourd’hui le champion, c’est Adonis. Un champion qui prend sa retraite pour vivre heureux avec sa famille.

Un champion au passé un peu trouble qui vient le rattraper. Et qui l’oblige surtout à remonter sur le ring ! Véritable saga dans la saga (il s’agit donc du troisième épisode pour Creed contre 6 pour Rocky), il faut bien avouer qu’elle n’apporte plus grand-chose de neuf.

Tout ce qui est raconté ici a déjà été évoqué plus tôt grâce à — ou avec — Rocky. Mais il faut bien avouer que les combats de boxe restent toujours aussi prenants et jouissifs !

Loading...

Inscrivez-vous aux newsletters de la RTBF

Info, sport, émissions, cinéma...Découvrez l'offre complète des newsletters de nos thématiques et restez informés de nos contenus

Sur le même sujet

Articles recommandés pour vous