L’analyse a montré qu’une augmentation de 3% de la verdure de leur quartier a augmenté les scores de QI des enfants observés de 2,6 points en moyenne. Par verdure, les scientifiques entendent parcs, jardins, arbres de rue et toute autre végétation. Ils ont utilisé des photographies GPS pour cartographier la teneur en vert du voisinage de chacun des participants.
Au-delà de l’intelligence, une augmentation de la verdure de 3% entraîne une réduction des difficultés comportementales comme l’attention faible ou l’agressivité.
Les causes sont encore incertaines mais le calme, la capacité de jouer ou le niveau de stress assez bas jouent un rôle essentiel dans ce "boost" des capacités cognitives.
Même si le terme d’intelligence est galvaudé et que son mode de calcul fait encore débat au sein de la communauté scientifique, ces recherches démontrent à nouveau les bénéfices de la nature sur notre cerveau et sur le stress!
Ces travaux s’inscrivent dans la lignée d’une étude menée sur des enfants vivant à Barcelone, publiée en 2015, qui a montré que plus d’espaces verts étaient associés à une meilleure mémoire de travail et une meilleure attention. Ces recherches incitent à réfléchir à de nouvelles manières d’intégrer la nature à nos modes de vie.