Chaque jour (fictivement entre le 19 avril et le 20 octobre, jour de l’impact), les experts en apprenaient un peu plus sur la taille, la trajectoire et les chances d’impact de l’astéroïde 2021PDC. Comme si les scientifiques étudiaient vraiment l’arrivée de l’objet. Grâce à leurs connaissances durement apprises et leurs expériences longuement acquises, ils devaient coopérer pour déjouer le scénario catastrophe, comme l’explique Inverse.com.
- Jour 1 : 19 avril, l’astéroïde est repéré, il aurait 5% de (mal)chance de toucher la Terre
- Jour 2 : 2 mai, nouveaux calculs de trajectoire d’impact de 2021PDC qui touchera presque certainement l’Europe ou l’Afrique du Nord. Diverses missions sont envisagées pour envoyer des engins spatiaux et essayer de détruire l’astéroïde ou de le détourner de sa trajectoire.
Problème : "Si nous étions confrontés au scénario hypothétique de 2021PDC dans la vie réelle, nous ne serions pas en mesure de lancer un vaisseau spatial dans un délai aussi court avec les capacités actuelles", ont déclaré les participants.
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- Jour 3 : 30 juin, la trajectoire d’impact de 2021PDC montre qu’il se dirige vers l’Europe de l’Est.
- Jour 4 : 14 octobre, 99% de chances que l’astéroïde frappe près de la frontière entre l’Allemagne, la République tchèque et l’Autriche. L’explosion représenterait une grosse bombe nucléaire (en fonction de la taille de l’astéroïde). Seule solution : évacuer la zone présumée de l’impact.
- Jour 5 : 20 octobre, impact et destruction de la région.
Abrégeons le suspens : c’est impossible ! Les experts ont conclu qu’aucune des technologies existantes ne pouvait empêcher l’astéroïde de frapper endéans les 6 mois impartis de la simulation.