Pour vérifier si on n’est pas atteint de myocardite, il existe plusieurs examens :
- La prise de sang : pour voir s’il y a des signes de souffrance du cœur.
- L’électrocardiogramme : il existe des "marqueurs" qu’on peut mesurer sur base de cet engin.
- Une échographie : pour mesurer la force du cœur.
- Une résonance magnétique nucléaire : qui permet de mieux observer et localiser l’inflammation.
- Dans de rare cas, on doit faire une biopsie du cœur, c’est ce qui permet d’avoir un diagnostic certain.
Il n’y a pas vraiment de facteur de risque, comme il y en a pour la maladie coronaire, par exemple. La myocardite n’est pas une maladie qu’on observe particulièrement chez les personnes âgées. Elle peut atteindre les jeunes personnes. Si le patient est atteint d’une forme peu sévère de la myocardite, il n’y a pas grand chose à faire. Il faut s’assurer que la force du cœur se maintient et ne se dégrade pas. Dans des rares cas de myocardites avec une atteinte très sévère, on peut donner de la cortisone à haute dose pour limiter l’inflammation.
Quel rapport avec le Covid-19, alors ?
Dans les cellules cardiaques, il existe des protéines qui sont à même de fixer le virus et de l’internaliser. Par conséquent, cela peut entraîner une inflammation du cœur. Le SARS-CoV-2 est un virus qui, dans une certaine mesure, a un tropisme pour le cœur. "Concernant le vaccin, ce qui est certain, c’est que l’incidence de la myocardite liée au vaccin est moindre que celle liée à l’infection." explique le Pr Beauloye. Autrement dit, si on est protégé de l’infection, on est en principe protégé contre la myocardite. Les réactions immunitaires exagérées liées au vaccin concernent deux personnes sur 100.000.