Ils sont là, fidèles au poste chaque dernier vendredi du mois. Ils, c'est la "masse critique", un mouvement social qui réclame plus de visibilité pour les cyclistes en ville. Le principe est simple : un parcours à vélo à un train de sénateur dans un centre urbain en occupant bien la largeur de la chaussée, histoire de rappeler aux autres véhicules que les cyclistes ne sont pas un détail de la ville.
"On rencontre d'autres cyclistes ainsi et c'est bien, on se rend compte que l'on n'est pas seul à circuler en ville à vélo", explique tout sourire Cindy, une participante bruxelloise. Ce rendez-vous mensuel devient également un appel au monde politique: "Je pense que les politiques se rendent compte qu'il faut faire quelque chose. Les choses évoluent lentement, sans doute pas assez rapidement à notre goût mais Rome n'a pas été construite en un jour et je pense que d'ici quelques années, il y aura plus d'aménagements cyclables", poursuit-elle philosophe.
Le tout se déroule dans une ambiance bonne enfant avec notamment la participation de "Jacqueline", un "vélo musical".