Une nouvelle étude parue dans la revue Journal of Physiology a découvert que la malbouffe réduirait la capacité du cerveau à réguler l’apport calorique. Elle modifierait les voies neurologiques et perturberait par la suite l'appétit à long terme, ce qui pourrait entraîner une suralimentation et une prise de poids.
Pour arriver à cette conclusion, des chercheurs du Penn State College of Medecine, aux Etats-Unis, ont soumis pendant quatorze jours des rats à un régime riche en graisses et calories. Ils ont noté que les astrocytes, qui sont des cellules chargées, entre autres, de réguler l’apport calorique à court terme, se désensibilisent lorsque la consommation de gras est continuelle.
Ces cellules en forme d’étoiles servent d’intermédiaires entre le cerveau et l’estomac et fournissent les nutriments nécessaires pour permettre l'activité neuronale du cerveau. Durant les quatre premiers jours de l'étude, aucune anomalie n’a été constatée sur le cerveau et l’estomac. Après quatorze jours, les chercheurs ont découvert une baisse d’activité des astrocytes chez les rats, ce qui perturbait la digestion et l'appétit.