En 1848, Guiseppe Verdi fait construire à Sant’Agata Di Vilanova la maison dans laquelle il passera les cinquante dernières années de sa vie. C’est donc à côté du hameau de Roncole, modeste maison où le compositeur naquit, que s’érige la Villa Verdi.
Murs jaunes et volets verts, une villa bordée de saules pleureurs se dresse au bout d’une allée en gravier, derrière un parterre fleuri à la géométrie arrondie. Bijou architectural, la Villa Verdi est aussi un symbole cher de l’histoire du peuple italien.
Il était du devoir de la République d’honorer la mémoire de Giuseppe Verdi. Avec Garibaldi, Mazzini et Cavour, Verdi était une figure éminente du Risorgimento.
Le Ministre italien de la culture explique l’immense valeur symbolique de cette villa. Ce Risorgimento désigne l’annexion de plusieurs régions d’Italie au XIXe siècle, et renvoie à l’idée d’une unité nationale qui induira la réorganisation d’une société devenue obsolète. Un mouvement révolutionnaire puis réformateur auquel Verdi lui-même a participé.
En octobre dernier, la maison de Verdi a donc été mise aux enchères, suite à un différent familial au sujet de cet héritage.