Journal du Rock

La maison d'enfance de Paul McCartney ouverte aux petits artistes

Paul McCartney

© Jim Dyson/Getty Images

Par Classic 21 via

Le Beatles ouvre les portes de sa maison d’enfance pour aider les artistes qui n’ont pas encore de label à composer, jouer et trouver de l’inspiration.

Intitulé "Forthlin Sessions initiative", ce projet est géré par le frère de Paul McCartney, Mike et permettra aux musiciens d’écrire de la musique à l'endroit même où Paul et John Lennon ont composé des classiques tels que ‘I Saw Her Standing There’ (sur Please Please Me en 63) et ‘When I’m 64’ (de Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band en 67).

Le programme, qui s’ouvrira un peu plus tard ce printemps se terminera à la fin de la saison, et survient également au milieu d’une année de célébrations d’anniversaires pour les Beatles, dont les 80 ans de McCartney en juin et le 60e anniversaire du premier single des Beatles "Love Me Do" en octobre.

Pour Mike, cette maison représente "l’espoir" : "Et j’espère que cela représentera cela aussi pour les artistes qui passeront par ici. Je serai à côté en train d’apprendre la photo, mais pendant ce temps, je pourrai entendre de la guitare depuis l’autre chambre."

"C’est là qu’ont répété deux personnes qui deviendront les plus grands songwriters au monde, McCartney et Lennon." En effet, les deux Beatles jouaient du piano dans le salon ou s’entraînaient dans la salle de bains pour une meilleure acoustique."

Mike ajoute : "Je pense que c’est une idée brillante d’inviter de jeunes personnes dans cette maison et leur donner l’opportunité de faire la même chose que nous : partir de nulle part et voir où cela nous mène."

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Par ailleurs, on apprend aussi que les paroles écrites à la main du titre "Maxwell’s Silver Hammer" des Beatles sont mises en vente aux enchères à partir de 425.000 dollars.

On peut voir qu'elles étaient presque finalisées lorsque Paul McCartney les avait écrites depuis Apple Corps mais il a barré quelques mots dans la seconde partie et ajouté des petites corrections.

Ce titre raconte l’histoire d’un assassin dérangé nommé Maxwell Edison qui tuait ses victimes avec un marteau. Il a été composé en 1968 lors des sessions d’enregistrement pour le White Album mais le groupe ne l’a enregistré qu’en janvier 1969 pendant les sessions de Get Back. On peut d’ailleurs le voir dans le documentaire Get Back de Peter Jackson.

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Ringo Starr expliquait en 2008 au Rolling Stone Magazine que le groupe s’est finalement accordé sur une "bonne" version en juillet 1969 alors qu’ils enregistraient Abbey Road : "C’était la pire chanson que nous ayons eue à enregistrer. Ça a duré des semaines."

Ces paroles écrites à la main avaient déjà été vendues en 2006 au texan Bill Butler pour 192.000$.

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