Si vous êtes fan de Claude François, Maria Callas, Tupac ou encore du Roi de la Pop, Michael Jackson, et que vous regrettez de ne pouvoir les admirer sur scène qu’en vidéo, ne vous inquiétez pas. De nos jours, il est possible d’assister à des concerts holographiques de célébrités décédées. Mais comment cette technologie est-elle possible ? Au final, c’est pas sorcier... Et vous verrez que l’idée des hologrammes ne date pas d’hier.
À Liège, B71 est une entreprise qui travaille surtout dans le videomapping (reconstitution par ordinateur de plans ou de cartes, en 3D ou non), et dans la réalité virtuelle et augmentée. Ils ont entre autres été les acteurs de projets tels que la projection du générique de Star Wars et de l’hologramme de Dark Vador durant l’exposition Génération 80 à Liège-Guillemins, qui est, par ailleurs, toujours en cours. Donc l’holographie, B71 connaît. Julien Chandelle, directeur technique, nous aide à comprendre le fonctionnement des concerts-hologrammes : “en fait, ce qu'ils font, c'est qu'ils vont créer une vidéo 3D sur l’ordinateur, du chanteur ou de la chanteuse qu’ils veulent représenter. Pour ce faire ils vont reprendre des images d'archive de la personne qu'ils veulent projeter. Ensuite, un acteur/une actrice équipé(e) de capteurs reproduit les mouvements de la célébrité dans la vidéo, c'est ce qu'on appelle la 'motion capture'. Pour la voix, soit l'acteur/rice va chanter, soit ils vont rechercher des archives audio". Cette étape terminée, c'est le moment de la projection. "Une fois la vidéo créée, ils vont la projeter sur un papier transparent ou semi-transparent par devant ou par derrière. Mais ce n'est pas la seule méthode de projection. Souvent, on projette sur une plaque blanche au sol, qui elle, va refléter la projection sur le papier. C'est ce qui va donner l'impression que l'image flotte dans l'air”, termine Julien Chandelle.