Vareuses rouges aux couleurs CGSP sur le dos, des piquets bloquent les accès de nombreux sites communaux. Ils veulent mettre la pression sur les responsables politiques de la ville et du CPAS. Le personnel en assez des promesses.
Il dénonce le manque d'effectifs, les conditions de travail, le non-respect du protocole d'accord concernant les dépassements d'horaire. Il revendique aussi l'amélioration du pouvoir d'achat via les chèques repas. Une ancienne revendication que la commune a inscrit dans son budget, mais qu'elle n'a pas les moyens de payer. Elle attend donc le feu vert du pouvoir de tutelle.
Etonnement du bourgmestre
Cette action de la CGSP qui dure toute la journée étonne le premier citoyen de la ville. Le socialiste Jacques Gobert se dit étonné car le processus de négociations est toujours en cours.
Tous les engagements pris ont été respectés ajoute-t-il.
Tout n'est pas paralysé
Les responsables syndicaux se défendent de prendre la population en otage. Les écoles sont ouvertes. Les cours sont assurés normalement.
Un service minimum est garanti dans les homes du CPAS. Les repas chauds sont servis normalement. Une seule crèche reste ouverte pour les parents qui n'ont pu trouver de solution à la garde de leur enfant. Les pompiers et la police prestent normalement. Le seul mariage du jour se déroulera aussi comme prévu. Le mouvement de grève est prévu pour toute cette journée.
(E. Duvivier)