Les maisons de justice ont été créées en 1999. Elles sont chargées de l'accompagnement judiciaire et de la surveillance d'auteurs d'infractions en vue d'éviter les infractions. Elles sont aussi notamment chargées de l'information et de l'accompagnement des victimes ainsi que de l'information et de l'accompagnement de personnes impliquées dans un conflit ou confrontées à une procédure judiciaire.
Elles emploient 1198 personnes, dont 87% de femmes. Trente cinq pour cent d'entre elles travaillent à temps partiel.
Une des principales tâches des maisons de justice est l'encadrement des libérations conditionnelles. Celles-ci ont été au nombre de 695 en 2010.
A ce propos, Annie Devos a souligné qu'il s'agit d'un des aspects très médiatisés de leur mission. Toutefois, a-t-elle ajouté, les faits mis en évidence cachent souvent la réalité, à savoir qu'il s'agit d'un dispositif qui a fait ses preuves. En effet, si 42,5% des dossiers sont clôturés pour cause d'échec, il s'agit essentiellement (86%) de non respect des conditions de détention. Dans 13% des cas seulement, la clôture a lieu pour récidive. Sur le total des libérations conditionnelles, la récidive ne touche donc que 5,5%.
Belga