Le fondateur de WikiLeaks, âgé de 50 ans, n'était pas présent physiquement au tribunal mais a suivi la procédure administrative par liaison vidéo. Ses avocats peuvent encore faire appel devant la Haute Cour.
À moins qu'il n'y ait un appel, Julian Assange sera extradé dans les 28 jours suivant la décision de la ministre d'ordonner l'extradition.
À l'extérieur du tribunal, quelques dizaines de soutiens de Julian Assange s'étaient rassemblés mercredi avec des pancartes proclamant "N'extradez pas Assange. Le journalisme n'est pas un crime" ou encore "Que la liberté de la presse repose en paix".
Il n'a absolument rien fait de plus que de dire la vérité au monde
L'ancien chef du Parti travailliste, Jeremy Corbyn était également présent pour défendre l'Australien.
"Il n'a absolument rien fait de plus que de dire la vérité au monde", a déclaré M. Corbyn aux manifestants.
Liberté de la presse
"Si #JulianAssange est extradé vers les États-Unis, les journalistes du monde entier devront regarder par-dessus leurs épaules s'ils publient des informations préjudiciables aux intérêts américains" a aussi réagi sur Twitter l'organisation de défense des droits humains Amnesty international.
Julian Assange est détenu depuis trois ans à la prison de haute sécurité de Belmarsh, près de Londres où il a épousé sa fiancée Stella Moris le mois dernier.
Elle a eu deux enfants avec Julian Assange, deux petits garçons conçus lorsqu'il vivait à l'ambassade d'Equateur à Londres. Le fondateur de WikiLeaks a passé sept ans dans cette ambassade où il s'était réfugié en 2012 alors qu'il était en liberté sous caution.