Il fait -4 degrés dehors. Et dans ce vieux garage, aussi. A l’intérieur, une hache, quelques bouts de bois au sol. Le reste est déjà dans le poêle pour tenter de réchauffer le hangar. A l’extérieur, coupures de courant oblige, un générateur permet à Vitaliy d’avoir un peu d’électricité. Assez pour faire fonctionner ses machines. Avant l’invasion russe, il développait des camions électriques. Aujourd’hui, avec ses 4 employés, il tente de se réinventer.
"Très vite, on a voulu nous rendre utile à notre armée. Alors, on a personnalisé ce qu’il nous restait de petits camions pour en faire des petits ‘buggys de guerre’. Ils sont actuellement sur le front", se réjouit le garagiste, établit dans le centre du pays. Il nous montre aussi un autre projet sur lequel travaillent deux autres mécaniciens. "Regarde, ça, c’est un petit robot de déminage qu’on veut créer."