Les négociations entre la Grèce et ses créanciers internationaux (UE, FMI, BCE et MES) ont été suspendues le temps de la réunion annuelle de printemps du FMI. "Nous avons décidé d'une pause pour aller à Washington", "nous sommes tous convenus qu'il y a eu des progrès" vers un compromis, a déclaré le ministre grec des Finances, Euclide Tsakalotos.
Le quartet "reviendra à Athènes lundi pour que nous arrivions à un accord avant l'Eurogroupe du 22 avril", a-t-il ajouté. Il a estimé que les deux parties pourraient arriver à "un accord préliminaire avant" la réunion des grands argentiers de la zone euro, se targuant "d'un très grand progrès sur de nombreux sujets".
Les négociations, reprises le 4 avril, visent à faire le point sur les douloureuses réformes et mesures d'économie réclamées à Athènes, afin de permettre le déblocage d'une nouvelle tranche de prêts à la république hellénique, qui devra rembourser en juillet quelque 3,5 milliards d'euros à la BCE.
La Grèce, qui doit faire face en première ligne à la crise migratoire, avec un État exsangue après six ans d'austérité, attend aussi d'un accord l'ouverture de négociations pour un allègement de sa dette publique.