En 2010, l'office de l'emploi a ordonné la récupération de 68,1 millions d'euros d'allocations parce que leurs bénéficiaires étaient en infraction à la législation sur le chômage. En 2007, ce montant était de 48,6 millions d'euros. Si l'on y ajoute les fraudes aux titres-services, et quelques autres montants indus, la somme dépasse les 100 millions, rien que pour 2010. L'administrateur général de l'Onem, Georges Carlens, explique cette augmentation par la renforcement des contrôles, notamment grâce au développement de nouveaux outils informatiques. Les contrôles préventifs devraient amener à une baisse des infractions pour 2011.
Une enquête menée par Le Soir auprès des contrôleurs de l'Onem, agents du Forem et membres des forces de police, montre que la fraude reste répandue sur le terrain. En cause: la faiblesse des moyens de l'Onem (250 contrôleurs pour plus de 400.000 chômeurs), des freins syndicaux aux contrôles, des employeurs qui embauchent trop facilement au noir, un manque de transmission des informations en provenance des régions et la défaillance des visites domiciliaires pour vérifier la composition des ménages.
Belga
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Belgique
La fraude au chômage reste un sport national

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