Dans les régions qu'elle a envahies, remarque Olivier Blight, "son éradication a des coûts énormes". Ainsi, dans le Queensland, en Australie, qu'elle a colonisé depuis 2006, 30 millions de dollars ont déjà été dédiés à la lutte contre Wasmannia auropunctata.
Après avoir déclaré sa présence aux autorités début septembre, le chercheur souhaite "communiquer au maximum pour sensibiliser le grand public", notamment pour accéder aux résidences voisines du premier foyer détecté.
"On doit faire très rapidement une délimitation précise de la zone d’invasion pour élaborer un plan d'éradication", plaide M. Blight, comparant la stratégie à celle mise en place par les autorités en présence de moustiques-tigres.
Les Etats membres de l'Union européenne ont 3 mois à partir de la détection d'une espèce envahissante pour établir un plan d'éradication, rappelle M. Blight.
Le chercheur va mener une analyse moléculaire sur les échantillons prélevés à Toulon pour tenter de déterminer l'origine de l'importation de l'espèce en France.