Le gouvernement flamand a annoncé vendredi souhaiter que 1600 étudiants néerlandophones entament le cursus de médecine lors de la prochaine année universitaire. Les deux ministres compétents Ben Weyts (N-VA) et Hilde Crevits (CD&V) ont demandé dans une lettre à leur collègue fédéral, Frank Vandenbroucke (Vooruit), d’adapter le quota fédéral à ce souhait.
Frank Vandenbroucke avait précédemment indiqué qu’il désirait augmenter le quota, à peu près au même niveau. Le quota du nombre d’étudiants en médecine détermine combien de diplômés en médecine peuvent obtenir un numéro Inami à la fin de leurs études. La commission fédérale de planification avait émis un avis prévoyant un quota de 2029 médecins : 1144 pour la Flandre et 929 pour la Fédération Wallonie-Bruxelles en utilisant une clé de répartition de 55-45. Le nombre, à la hausse, demandé par le gouvernement flamand se situe dans la ligne de l’ancienne clé de répartition, qui était de 60-40. M. Weyts et Mme Crevits, respectivement ministres de l’Enseignement et du Bien-être, ont formellement demandé vendredi à M. Vandenbroucke d’ajuster le quota, par le biais d’un arrêté royal qui doit être pris avant le 1er juin.
"Nous ne comptons que sur notre juste part, calculée sur la base de notre population et de nos besoins en matière de soins", a souligné M. Weyts. "Ces besoins en soins sont importants, en partie à cause de la pénurie historique de médecins et de dentistes. Nous allons maintenant éliminer cette pénurie à un rythme rapide", a quant à elle indiqué la ministre du Bien-être. Il existe une distinction entre le quota fédéral, qui fait référence aux diplômés en médecine, et le quota de départ, qui détermine combien d’étudiants sont autorisés à commencer les cours après l’examen d’entrée.