Pour le grand public, Roberto Martinez a l’image d’un homme aimable, un peu secret, proche de ses joueurs, et à qui la Belgique doit une historique médaille de bronze en Coupe du Monde. On le dit poli, souriant, bon pédagogue, honnête,…
Est-il vraiment tout cela ? Qui est l’homme derrière le coach ? Quelle est la face cachée du sélectionneur espagnol ?
Stefan Van Loock a accepté de lever un coin du voile. Cela fait 5 ans maintenant que le Chef de presse des Diables rouges fréquente quotidiennement le " Fédéral ". Et le moins que l’on puisse écrire, c’est que l’ancien journaliste de VTM est sous le charme.
Il est le même avec le Président de la Fédération qu’avec les jardiniers de Tubize.
" Quand il était entraîneur d’Everton et que je regardais " Match of the Day ", il y a des années, en entendant ses interviews je m’étais dit que c’était quelqu’un pour lequel j’aimerais travailler. Il était atypique : il ne cherchait jamais la polémique, se montrait toujours aimable… J’avais l’impression que c’était un type très correct, et maintenant que je le connais bien, je peux dire qu’il l’est effectivement. Je m’y attendais, mais pas à ce point-là.
Certains pensent que c’est du vernis, pour plaire, devant les micros et les caméras, mais pas du tout. Oui, il donne l’impression d’être aimable, positif, serein, attentif aux autres, respectueux, souriant, et honnête… Et il l’est ! Il y a beaucoup d’entraîneurs qui ont deux visages, lui n’a que celui que tout le monde peut voir. Et cette façon d’être s’exprime partout et toujours : autant avec Mehdi (Bayat) et Peter (Bossaert), qu’avec les jardiniers de Tubize, les stewards du centre ou le personnel de la Fédération ".