Vous connaissez peut-être la fable de Jean de La Fontaine "Le lièvre et la tortue". La tortue a envie de défier le lièvre et fait le pari de le battre à la course.
Le lièvre, très confiant, la laisse partir un peu à l'avance. Il est certain de gagner, quoi qu'il arrive ! Mais la tortue avance et avance bien. Tellement qu'elle approche dangereusement du point d'arrivée. Le lièvre, l'apercevant, entame une course effrénée mais, malgré ses efforts, ne parvient pas à arriver avant la tortue.
Le lièvre est dépité.
Comment présenter cela aux autres animaux, sans en être la risée ?
Heureusement pour lui, une chouette passe par là. Elle voit le lièvre tout abattu. La chouette est réputée pour sa sagesse, elle est souvent de bon conseil !
Adapter la vérité, sans mentir !
Comment dire la vérité, parce qu'il n'est pas question de mentir, sans faire de mal ?
La chouette a une idée. Le lièvre pourrait dire qu'il est second. Ce n'est pas faux. Et la tortue avant-dernière. Elle est arrivée avant le dernier, donc ce n'est pas faux non plus.
Certains animaux sont tombés dans le panneau, d'autres en rient encore !
Quelle est la morale de cette histoire ?
On peut dire qu'il y en a deux. La première, est attachée à la fable. Si on commence à faire les choses trop tard, on ne peut rattraper le temps perdu. La deuxième est indirecte. La chouette a essayé de trouver un moyen de ne pas ridiculiser le lièvre. Mais elle ne veut pas mentir. On peut dire qu'elle transforme un peu la vérité. Bon, la tortue n'est pas forcément ravie !
La morale qui ressort peut être d'essayer de présenter les choses sans blesser les gens. Ce sera tout à notre honneur ! Mais idéalement, ça ne doit pas nuire à une autre personne !