Les manifestants ont déployé des banderoles portant des inscriptions telles que "Tous ensemble pour un Mali démocratique", "Nous défendons le Mali" et "A bas l'armée française, libérez le Mali". Ils se sont plaints que la Cédéao avait fermé ses frontières avec le pays et imposé des sanctions. Les transactions économiques et financières non essentielles avec le Mali sont en effet désormais suspendues.
Des mesures totalement injustifiées, répondent les militants rassemblés samedi. Ils dénoncent les décisions de la Cédéao et les considèrent comme "illégales". De plus, les manifestants exigent que les militaires français, qui étaient venus en 2013 pour libérer le Mali des extrémistes musulmans, quittent le pays.
Les troubles au Mali durent depuis un certain temps. En septembre 2020, des soldats dirigés par le colonel Assimi Goïta avaient pris le pouvoir. Ils avaient promis dans la foulée de nouvelles élections dans les dix-huit mois, mais cette promesse ne s'est pas concrétisée et le régime malien veut maintenant reporter les élections à 2026. Raison pour laquelle la Cédéao a imposé cette semaine de nouvelles sanctions au Mali.