Le renforcement de la dégressivité des allocations de chômage en 2012 n’a pas entraîné de hausse des sorties du chômage vers l’emploi ces dix dernières années, analyse jeudi une étude de l’Onem (Office national de l’emploi). D’après ses conclusions, la complexité du système modère l’impact de la dégressivité et les économies sur les dépenses sociales restent limitées.
En 2012, le gouvernement fédéral a introduit une dégressivité renforcée des allocations de chômage, prévoyant une hausse du montant au cours de la première période d’inactivité afin d’amortir davantage le choc initial de la perte de revenus. Cette aide diminue toutefois progressivement à partir de la deuxième période pour inciter les chômeurs à intensifier la recherche d’emploi et mieux marquer la distinction entre les revenus du travail et le chômage.
Il s’agissait de la plus grande réforme de ce régime depuis les années 1980, précise l’Onem.