"L'euro-titanic a touché l'iceberg et il n'y a malheureusement pas assez de gilets de sauvetage", a lancé le Britannique Nigel Farage (UKIP). L'eurosceptique, qui a l'habitude de s'en prendre à Herman Van Rompuy, a une nouvelle fois égratigné le président du Conseil européen. "N'a-t-il pas déclaré que le plus dur de la crise était derrière nous", a-t-il ironisé en référence aux propos tenus par M. Van Rompuy lors du dernier sommet européen.
Le conservateur britannique Roger Helmer s'en est pris pour sa part au chef de file des libéraux, Guy Verhofstadt, après un nouveau plaidoyer fédéraliste de ce dernier. "Il est temps de reconnaître que l'euro est en ruines", lui a-t-il lancé, appelant au "démantèlement de l'euro et de l'Union européenne".
Mais pour les principales forces politiques du Parlement, la crise appelle au contraire à un approfondissement de l'intégration européenne. Le chef du groupe du Parti populaire européen (PPE), Joseph Daul, a appelé à un saut vers "une souveraineté politique partagée", dans un discours applaudi, qui a trouvé des échos chez les les socialistes, les libéraux et les écologistes.
Belga