Son livre Les écrivains et les Nabis. La littérature au défi de la peinture a abordé les influences des peintres Nabis et de Paul Gauguin sur les écrivains symbolistes français. Cet ouvrage a obtenu le Prix du Musée d’Orsay, PURennes, 2015.
Après un postdoctorat à l’Université d’Oxford ( bourse de la Fondation Wiener-Anspach)en 2011-2012, Clément Dessy fut, de 2012 à 2015, Chargé de recherches FRS FNRS à l’ULB ; puis, il retourna jusqu’en 2016 à l’Université d’Oxford comme Assistant de recherches postdoctorales. Clément Dessy a occupé ensuite (à partir de 2016) le poste d’Assistant Professor à l’Université de Warwick, poste qu’il a quitté en cette année 2020, soit, dès sa désignation comme Chercheur Qualifié FNRS.
Clément Dessy prépare actuellement la publication d’une recherche intitulée Brussels-London 1900 sur les échanges entre les mouvements du symbolisme belge et de la décadence britannique.
Passant de l’étude de rapports entre peintres et écrivains en France, à l’étude d’échanges littéraires entre Belgique et Angleterre, avant d’aborder la question de la traduction " libre " par des écrivains, les travaux de Clément Dessy ont comme point commun l’étude de la " fin de siècle ", la décadence, - communément appelée la Belle Époque - dans une approche décloisonnée entre disciplines. Ses travaux relient ce qui a été séparé ou révèlent les hiérarchies implicites posées par le regard historique.
Ceci a amené Clément Dessy à définir l'écriture et les arts de cette époque comme des pratiques rivales, mais en perpétuel échange. Il a aussi envisagé le rôle des écrivains et des arts dans le grand mouvement des identités nationales et des idéaux cosmopolites en étudiant les rapports entre Belgique et Angleterre.
Le projet FNRS de Clément Dessy porte sur les interactions entre la traduction et la création littéraire francophone de 1840 à 1914. Avec ce projet, il cherche à montrer qu’il existe une histoire subversive de la traduction, où cette dernière joue un rôle d’importation des cultures étrangères (ce qui est classique), mais qu'elle est utilisée comme pratique de création en soi pour penser des nouveautés esthétiques. Baudelaire et Mallarmé traduisant Poe sont des exemples canoniques, mais le nombre d’écrivains traduisant à cette époque est considérable.
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