C’est une affaire qui a fait scandale au sein du Gouvernement bruxellois. L’été dernier, le Consortium international des journalistes d’investigation dévoilait de nombreuses pratiques douteuses employées par Uber de 2013 à 2017, qui vont être étudiées dans les deux prochains mois lors d’une commission spéciale.
"Cela va du trafic d’influence à la mise en place de systèmes pour contourner les lois, en passant par l’engagement de faux manifestants", rappelle Jamal Ikazban, le député PS bruxellois à l’origine de la commission, qui devrait en être le vice-président.
Dans les Uber files, il y a aussi des liens très problématiques entre Pascal Smet (Vooruit), en charge de la Mobilité à Bruxelles lors des faits, et Mark MacGann, l’un des principaux lobbyistes d’Uber à l’époque. D’après les documents, Pascal Smet aurait notamment transmis les grandes lignes du plan taxi à ce lobbyiste.