Pour son premier long-métrage en tant que réalisateur, Raúl Arévalo propose une histoire de vengeance. Le résultat, “La colère d’un homme patient”, est reparti avec plusieurs prix Goya.
Le passage d’un acteur à la réalisation est devenu assez fréquent pour qu’on arrête de le souligner mais s’avère néanmoins intéressant. En effet, nombreux ont pris l’expérience qu’ils ont emmagasinée durant leur carrière pour se réapproprier les leçons de leurs différents metteurs en scène. C’est le cas de Raúl Arévalo, que l’on a déjà vu chez Pedro Almodóvar avec “Douleur et gloire”, Álex de la Iglesia avec “Balada Triste” ou encore Alberto Rodriguez avec “La isla minima”. Il en ressort cette “Colère d’un homme patient”, polar mené par la vengeance. L’histoire suit Curro, libéré de prison après 8 années d’enfermement. Il avait en effet participé au braquage d’une bijouterie, se soldant par la mort d’une personne. Enfin libéré, il espère alors reprendre une vie normale…