Selon un organisme gouvernemental américain (le CDC), 164 000 personnes meurent de la rougeole chaque année, avec une résurgence constatée notamment en Grande-Bretagne. Les Etats-Unis ont constaté dans le pays une augmentation importante de la coqueluche, qui cause 195 000 morts par an.
Bien sûr le problème de région n’ayant pas accès aux vaccins ou pas les moyens d’en bénéficier reste entier. Cependant, dans le cas des Etats-Unis ou du Royaume-Uni, ces maladies ne devraient plus se manifester du tout.
Pour rappel, en 1998, Andrew Wakefield publiait un article liant les vaccins contre certaines de ces maladies à l’apparition de formes d’autisme. Aucun scientifique n’a jamais confirmé ces affirmations. Surtout, il est désormais avéré que l’auteur a falsifié son étude ce qui a entraîné le retrait de sa licence de médecine.
“Bien sûr, rien n’est absolument sans risque et des effets secondaires de vaccins peuvent se manifester mais c’est incroyablement rare", explique le site IFL Science. "Certains ne peuvent être vaccinés en raison d’allergies ou d’autres contrindications médicales. Cela ne rend que plus essentiel le fait pour ceux qui sont en mesure de se vacciner de le faire, créant ainsi une immunité collective pour les membres les plus vulnérables de notre société".
Autrement dit, alors que les pays en mesure d’assurer un accès global aux vaccins avaient de facto éradiqué ces affections, les mouvements anti-vaccins, basés sur une étude que l’on sait désormais être une fumisterie, ont provoqué leur résurgence.
Une aberration dont les ravages sont également visibles sur l’"anti-vaccine body count" (le compteur des morts de l’anti-vaccination). Au moment d’écrire ces lignes, ledit compteur indiquait d’une part, "nombre de cas de maladies possibles à prévenir: 134 786", de l’autre "nombre de cas d’autisme diagnostiqués scientifiquement liés aux vaccinations: 0".