Le rapport que publie ce matin le WWF a de quoi donner des frissons dans le dos. Pour cette ONG internationale qui œuvre en faveur de la protection de l’environnement, tous les signaux sont passés au rouge. On le sait pour le climat. On a peut-être tendance à oublier que c’est le cas aussi pour la biodiversité.
"Nous avons une dernière chance pour agir", est-il écrit dans ce rapport. Qui mise beaucoup sur la conférence des Nations-Unis sur la biodiversité. Pour le directeur général du WWF International, "les dirigeants ont l’occasion de réinitialiser notre relation brisée avec le monde naturel et d’offrir un avenir plus sain et plus durable pour tout le monde grâce à un accord mondial ambitieux sur la biodiversité, favorable à la nature". On saura assez vite si cet appel sera entendu car cette conférence, moins connue et moins médiatisée que celle sur le climat, aura lieu en décembre à Montréal au Canada et sera présidée par la Chine.
"Il faut un plan pour la nature comme il en existe un pour le climat", estime ce rapport. Et d’ajouter : "Il faut que ce plan soit accepté au niveau mondial et implémenté au niveau local".
Et si ce plan en faveur de la biodiversité est aussi urgent, c’est parce qu’on constate que ces 50 dernières années, les populations d’animaux sauvages disparaissent à une vitesse inquiétante.