Fracture entre Est et Ouest
Si la version 2016 souligne une nette progression dans certains pays, d’autres sont encore largement à la traîne. La carte est en soit particulièrement parlante puisqu’elle montre un nette fracture entre Est et Ouest.
Dans l’index de ce classement, ne sont pas seulement prises en compte les avancées législatives comme le mariage pour les couples de même sexe et l’adoption, qui à elles seules n’améliorent pas la vie des personnes LGBT dans un pays. Ces avancées sont pondérées par d’autres critères tels que le taux de crimes et de discours de haine (le climat dans la sphère publique), la reconnaissance des familles homoparentales, la reconnaissance du genre et de l’intégrité physique, le droit d’asile, la liberté d’expression et de rassemblement…
Un top 3 en du haut et bas de classement
Dans le top 3 du classement figure en première position Malte (88%), suivi de la Belgique (82%) et du Royaume-Uni (81%). En bas du classement se trouvent l’Arménie (7%), la Russie (7%) et l’Azerbaïdjan (5%).
L’Italie est le mauvais élève de l’Europe de l’ouest avec un score de 20%. Cela s’explique principalement par la campagne d’opposition à une sensibilisation à la diversité dans les écoles italiennes mais également par les nombreux discours de haines contre les homosexuels et les transsexuels proférés dans la sphère publique.
On peut également noter une nette progression en Autriche, en Grèce et en Irlande. Par contre, les pays de l’est décrochent, et particulièrement la Pologne.