L’an dernier, 964 personnes réfugiées ont pu être réinstallées en Belgique, indique lundi Fedasil dans un communiqué. L’objectif initial était de réinstaller 1463 personnes mais "en raison de la saturation du réseau d’accueil de Fedasil et d’une augmentation des demandes d’asile en Belgique, l’arrivée des autres réfugiés est retardée", précise l’institution. La priorité a été donnée aux personnes les plus vulnérables.
"Le programme de réinstallation consiste à sélectionner et à transférer des réfugiés d’un pays où ils ont cherché protection vers un pays tiers", rappelle Fedasil.
Parmi ces personnes se trouvaient principalement des Syriens (908) qui étaient en Turquie, au Liban, en Jordanie ou en Égypte. Les autres réfugiés réinstallés sont originaires du Soudan (17), d’Érythrée (11), d’Éthiopie (10), du Soudan du Sud (7), de Somalie (4), de Turquie (4), de Jordanie (2) et d’Irak (1).
Au total, 24 réfugiés sont arrivés dans le cadre du programme d’évacuation de l’agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR), ajoute Fedasil. Ils ont été évacués des centres de détention en Libye.
Différentes trajectoires d’accueil sont possibles en Belgique. La plupart des personnes transférées séjournent six semaines dans un des cinq centres Fedasil spécialisés dans la réinstallation. Elles rejoignent ensuite pour six mois un logement individuel géré par un CPAS partenaire ou par Caritas International. Le trajet d’accueil peut varier en fonction des besoins et profils spécifiques. Les villes et les communes peuvent ainsi, en collaboration avec le CPAS, mettre à disposition un logement pour des personnes réinstallées et proposer un accompagnement intensif durant au moins un an.