La banquise de l’Antarctique a atteint le mois dernier sa plus petite surface jamais enregistrée pour un mois de juillet en 44 ans de relevés satellitaires, a alerté le service européen sur le changement climatique Copernicus, confirmant une année alarmante.
La banquise est la glace qui flotte sur l’océan ; sa fonte ne fait donc pas monter le niveau de la mer, mais elle contribue indirectement au réchauffement climatique, car l’océan découvert absorbe plus de chaleur.
Le cycle normal de la banquise, en Arctique comme en Antarctique, est qu’elle fond l’été et se reforme l’hiver. A long terme, la fonte est rapide au Groenland et dans l’Arctique, mais à l’inverse, dans l’Antarctique, la tendance était modestement à la hausse, malgré des variations annuelles et régionales importantes, sans qu’on comprenne exactement le phénomène.
La banquise antarctique ne s’était reformée en juillet, qui est l’hiver dans l’hémisphère sud, que sur 15,3 millions de kilomètres carrés en moyenne, soit 1,1 million de km2 de moins (-7%) que la moyenne pour ce mois entre 1991 et 2020, ont constaté les scientifiques de Copernicus (C3S).