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La 6e Nuit des Écrivains - le 10 novembre : Hélène Devynck rejoint l'affiche

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Vous souhaitez vous laisser guider - ou égarer - dans la nuit par les voix de six écrivain·e·s ?  C’est à cette expérience singulière que vous convient à nouveau Myriam Leroy et Pascal Claude lors de la 6e édition de La Nuit des Écrivains.

Le programme de l'événement évolue : pour des raisons indépendantes de sa volonté, Laure Adler ne peut nous rejoindre à Bruxelles le jeudi 10 novembre. Mais, vous le découvrirez, elle n’a pas dit son dernier mot !

C’est Hélène Devynck qui occupera son siège. Cette journaliste française, née en 1966, a publié son premier livre, " Impunité ", au Seuil, fin septembre. Elle y décrit son combat et celui d’autres femmes victimes présumées de Patrick Poivre d’Arvor. Elle y écrit : "La répulsion sociale est grande et sincère à l’égard du viol. La répulsion sociale à l’égard de celles qui le rendent apparent, de celles qui parlent, l’est tout autant".

La soirée sera également ponctuée par des performances de l’écrivaine Isabelle Wéry (Selfie de Chine, Midis de la poésie), Marie Darah, la champion.ne d’Europe de Slam 2021 (Sous le noir du tarmac, maelstrÖm reEvolution), de la poétesse Anna Ayanoglou (Sensations de combat, Gallimard) et du chanteur Noé Preszow (À nous, Tôt Ou Tard).

Cela se passera le jeudi 10 novembre entre 21h et 1h en public au 140 à Bruxelles et en direct sur La Première, en collaboration avec Passa Porta.

Réservez déjà vos places via le formulaire ci-dessous.

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Qui seront ces six écrivain.e.s ? 

Hélène Devynck, journaliste française et auteure. Son premier livre, " Impunité ", a été publié au Seuil fin septembre. Elle y décrit son combat et celui d’autres femmes victimes présumées de Patrick Poivre d’Arvor. Elle y écrit : "La répulsion sociale est grande et sincère à l’égard du viol. La répulsion sociale à l’égard de celles qui le rendent apparent, de celles qui parlent, l’est tout autant".

David Van Reybrouck, archéologue et philosophe de formation, historien de la culture à la KUL, se lance dans une carrière d'écrivain en 2007 avec son premier roman, Slagschaduw. Il est notamment récompensé par le Prix Médicis en 2010 pour Congo. Une histoire. En 2013, il propose une démocratie par tirage au sort dans Contre les élections. En cette rentrée, il publie Revolusi (Actes Sud), une étude historique consacrée à l’Indonésie.

L’épatante Clara Ysé, jeune romancière, mais aussi chanteuse. Son premier livre, Mise à feu, est paru l’an dernier chez Grasset. Un roman d’initiation et d’aventure, magique et cruel. Deux ans plus tôt, elle a sorti son premier disque, Le Monde s’est dédoublé, qui a été nominé par l’Académie Charles-Cros.

Diplômée en journalisme et communication de l'ULB, la montoise Ariane Le Fort se démarque en 2003 avec la parution de Beau-fils, qui reçoit le Prix Victor-Rossel. Le sentiment amoureux fait vibrer le cœur de ses différents romans. Son dernier ouvrage, Quand les gens dorment, est sorti en mars 2022 chez OnLit éditions.

Patrick Chamoiseau qui estime que la littérature est une "énigme indépassable". Il a reçu le Goncourt en 1992 pour son roman Texaco (Gallimard), où il dépeint la vie de Martiniquais sur trois générations. Théoricien de la créolité, il a participé à la création du Manifeste de la créolité. C’est une voix qui compte en francophonie et à l’échelle mondiale.

Emmanuelle Bayamack-Tam pour qui le roman est un genre transgenre ! Elle a obtenu le Prix du Livre Inter en 2019 pour Arcadie, un roman dans lequel souffle un vent libertaire et libertin.. Elle vient de publier La Treizième heure (chez P.O.L.). Elle écrit également sous le pseudonyme de Rebecca Lighieri, dont Il est des Hommes qui se perdront toujours.

Une nuit d'évasion et de réflexion littéraire

Parce que passer une nuit avec des écrivains, c'est chercher de nouvelles étincelles, des "trouées de lumière" pour éclairer l’époque chahutée.

Passer une nuit avec des écrivains, c’est privilégier le temps long de la réflexion, c'est réfuter la pensée en slogans, mais la formuler quand même joliment. 

Passer une nuit avec des écrivains, c’est accepter les traces et la puissance de l’épuisement. C'est aussi rire, s'émerveiller, s'émouvoir, oser les utopies. Oser tout court.

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