Fugaku est considéré depuis deux ans comme l'ordinateur le plus puissant du monde. Il combine aujourd'hui performance, économie d'énergie et facilité de programmation, selon les équipes de Riken. Il a aussi contribué à l'étude de la propagation du Covid-19 au Japon.
Il est désormais une référence pour la simulation, le big data et l'intelligence artificielle.
Le Fugaku, qui doit son nom à la plus haute montagne du Japon, le mont Fuji, est basé sur le processeur ARM A64FX et cumule un total de 7630848 cœurs. Son score de 442 pétaflops, c'est quasiment trois fois plus que son dauphin, un supercalculateur de chez IBM.
Même si Riken promet de continuer à faire progresser ses capacités de calcul, les Américains, mais aussi les Chinois, travaillent sur des projets de supercalculateurs qui pourraient exploser ces chiffres.
A titre de comparaison, le tout premier n°1 du Top500, en 1976, affichait un score de 160 mégaflops, soit l'équivalent de "seulement" un million de calculs à la seconde. Il s'agissait du superordinateur américain Cray-1.