Sur son compte Instagram arteconcert, la chaîne franco-allemande, vous propose de (re)découvrir le chef d’œuvre de Verdi au travers de docu-story appelés "L’instraviata".
La Traviata est une des œuvres les plus populaires de Verdi et du théâtre lyrique datant de 1853 et pourtant son histoire reste très ancrée dans le présent. C’est une histoire d’amour qui finit mal, une histoire dans laquelle les excès sont multiples : alcool, fête, débauche… Depuis le 1er mars, La Traviata se raconte sur l’instagram d’Arte Concerts. Chaque jour, à midi, un nouvel épisode sort. On y découvre la vie de Violetta, une riche courtisane qui sort tout juste de l’hôpital et qui a un sens prononcé pour la fête ; celle d’Alfredo, fou amoureux de Violetta, qui a passé les derniers mois à son chevet et qui a un papa plein aux as ; ou encore le baron, riche et arrogant, il courtise Violetta avec son argent et est sans foi ni loi. Les personnages sont dessinés à la manière d’un manga, c’est coloré, c’est frais, c’est jeune et c’est un genre nouveau : un opéra BD et karaoké !
A la fin de chaque épisode, on découvre une partie documentaire sur la vie de la chanteuse lyrique Elsa Dreisig. Elle se confie sur les particularités de son métier, à la fois beau et scintillant mais aussi difficile et éprouvant. Elle répond en toute simplicité à des questions comme " Tu as la pression avant de chanter ? ", " Le mouvement #metoo a-t-il sa place à l’opéra ? ", " Ta life est-elle aussi bling bling que celle d’une diva ? "…
L’instraviata a de quoi surprendre plus d’un habitué de l’opéra, Elsa Dreisig elle-même avoue dans un article de Télérama, avoir été surprise en visionnant le premier épisode de deux minutes : " Quand j’ai vu le premier épisode, ça m’a fait extrêmement bizarre ! Mais j’ai trouvé ça vivifiant : le format me permet de renouveler le regard que j’avais sur l’œuvre. Il y a beaucoup d’humour, ça rend des scènes lyriques très concrètes. Finalement oui, pourquoi les personnages ne pourraient-ils pas s’envoyer des SMS ? Et pourquoi Violetta ne pourrait-elle pas être en pyjama licorne dans son lit ? C’est déroutant, certes, mais enrichissant. "