François Ozon adapte aujourd’hui à l’écran "Tout s'est bien passé", une intense histoire de famille, signée Emmanuelle Bernheim et il se met complètement au service de son sujet et de ses acteurs.
Ce faisant, il offre à Sophie Marceau un des meilleurs rôles de sa carrière (une carrière très décevante ces dernières années) et permet à André Dussollier de renouer avec un rôle plus exigeant (ses récentes apparitions dans des comédies indignes de son talent faisaient peine à voir). C’est un film digne, dénué de pathos, dans la lignée de "Grâce à Dieu".
Rencontré à Cannes, alors que le festival a été décalé en juillet, André Dussollier raconte comment il a vécu le confinement, cette vie en apesanteur, sans s'arrêter de travailler, et surtout comment il est entré dans la peau de ce personnage qui désire en finir avec la vie après un AVC.