Si la violoniste Amandine Beyer devait choisir une île paradisiaque, ce serait l'Australie, "une grand île sur laquelle mettre plein d'amis, parce que je ne suis pas trop pour l'idée de partir toute seule sur mon île".
Et sur le plan musical, sur l'île paradisiaque d'Amandine Beyer, il y aurait bien sûr des violonistes, de la musique ancienne, du jazz,... Elle commence d'abord par Fabio Biondi, un musicien qui lui procure beaucoup d'émotions : "Il y a quelques mois, je devais travailler un concerto de Leclerc. J'ai écouté l'interprétation d'Europa Galante, que je vous invite d'ailleurs à écouter en entier et pas seulement le 2e mouvement. Et soudainement, vers les 2/3e du 2e mouvement, je me suis mise à pleurer. (...) Et ça ne m'arrive pas tous les jours de pleurer en écoutant un disque ou un mouvement. Ca faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé. On parle souvent du fait que les arts ont un effet sur nous, mais je ne m'y attendais pas, c'était des larmes d'émotion. Voilà, j'aime beaucoup le son de Fabio Biondi et ce qu'il fait avec son groupe."