L'extrême droite italienne espérait une victoire historique samedi, à la veille de législatives cruciales qui pourraient faire de Giorgia Meloni la première dirigeante d'un parti post-fasciste à conduire le gouvernement d'un pays fondateur de l'Europe communautaire.
Les leaders des principales formations politiques ont jeté leurs dernières forces vendredi pour les ultimes réunions électorales de la campagne, le silence politique étant imposé à tous les candidats à partir de 22H00 GMT et jusqu'à la fermeture des bureaux de vote dimanche.
A Naples (sud), Giorgia Meloni, cheffe de Fratelli d'Italia (FdI) donné à près de 25% dans les intention de vote, a lancé un tonitruant: "Je suis une patriote!".
Mais c'est surtout son allié Matteo Salvini, chef de la Ligue (anti-immigrés), qui a occupé l'espace médiatique en exigeant "des excuses ou la démission" d'Ursula von der Leyen. Il reproche à la présidente de la Commission européenne d'avoir brandi jeudi aux Etats-Unis la menace de sanctions en cas d'atteintes aux principes démocratiques de l'UE par l'Italie.