Première édition du nouveau tournoi de tennis 100% belge, le BW Open, cette semaine à Louvain-la-Neuve. Pour fêter cela, les organisateurs pourront compter sur un plateau qui a de la gueule, renforcé par la présence de David Goffin, qui avait dû faire l’impasse sur l’Open d’Australie et s’est donc rabattu sur le tournoi Challenger louvaniste. Autre tête d’affiche chez les Belges, Gilles-Arnaud Bailly, numéro 1 mondial chez les jeunes, et invité par l’organisation.
L’année de l’éclosion pour Gilles-Arnaud Bailly ? C’est possible. A 17 ans, et après une saison exceptionnelle chez les jeunes, ponctuée par deux finales en Grands Chelems et une position de numéro un mondial, le Belge a décidé de se lancer dans le grand bain du circuit pro. C’est en tout cas ce qu’il a confirmé au micro de Christine Hanquet, en marge des qualifications du BW Open : "Les juniors, c’est fini pour moi. Je vais peut-être encore jouer un Grand Chelem mais je vais essayer de me lancer chez les seniors, en Challengers ou en 25.000. J’en ai parlé avec mon team, on s’est dit qu’on allait essayer de franchir un palier en jouant chez les seniors. Il y a un nouveau programme, quand tu es Top 10 chez les juniors, tu reçois 8 wild cards (ndlr : des invitations) pour des tableaux finaux dans des Challengers. J’ai donc l’opportunité de jouer ça."
Le voilà donc engagé en qualifications pour espérer atteindre le grand tableau. Pas verni par le tirage au sort, il affrontera le Suédois Mikaël Ymer, tête de série numéro 1.
De quoi lui flanquer une certaine pression, même si, de par sa saison 2022 XXL, il a appris à jongler avec : "Être premier mondial, c’était bien mais ça me mettait la pression. J’ai eu une période difficile. J’ai commencé l’année à la 60e place. Je me disais que j’allais essayer de franchir un tour en Grand Chelem chez les jeunes. Aujourd’hui, je suis numéro un mondial, donc c’est allé très vite. J’ai eu besoin de beaucoup de temps pour ne pas trop subir la pression. Beaucoup de juniors pensent qu’ils y sont déjà, mais le chemin est encore long. Le niveau est tellement élevé, j’ai du chemin à faire…"