Ce mardi, les prix du gaz européen grimpaient encore sur les marchés internationaux. Le prix du gaz à la bourse gazière d’Amsterdam, référence pour les prix en Europe, a augmenté de 7% à 123 euros le mégawattheure. La semaine dernière, il avait atteint le montant record de 345 euros en raison des craintes liées à la guerre en Ukraine. Et d’après Damien Ernst, professeur à l’ULiège et spécialiste de l’Energie, la situation n’est pas près de s’améliorer. Du moins pas drastiquement.
Les nouvelles sont mauvaises
"Il n’y a aucune bonne nouvelle à annoncer à la population", assure-t-il sur le plateau de "QR le débat". "On sait que nous serons soumis à un prix des combustibles fossiles qui va encore rester assez élevé pendant 3 à 4 ans avant d’à nouveau atteindre les prix que nous avons connus avant la crise du coronavirus. Les nouvelles sont mauvaises et le seront encore plus si on perd l’apport de la Russie."