Actuellement, 3,6 milliards de personnes sont confrontées à un accès insuffisant à l'eau au moins un mois par an. Ce chiffre devrait passer à plus de cinq milliards d'ici 2050, selon le rapport, qui rappelle aussi qu'entre 2001 et 2018, 74% de toutes les catastrophes naturelles étaient liées à l'eau.
"En 2021, toutes les régions ont connu des phénomènes hydrologiques extrêmes sous la forme d'inondations et de sécheresses, qui ont eu un impact important sur les communautés et provoqué de nombreux décès", indique le rapport.
Au regard de la moyenne hydrologique sur 30 ans, de vastes régions du globe ont enregistré des conditions plus sèches que la normale en 2021.
C'est le cas du Rio de la Plata, en Amérique du Sud, qui connaît une sécheresse persistante depuis 2019, le sud et le sud-est de l'Amazonie, et des bassins d’Amérique du Nord, notamment ceux des fleuves Colorado, Missouri et Mississippi.
En Afrique, le débit de fleuves tels que le Niger, la Volta, le Nil et le Congo a été inférieur à la normale en 2021. Il en est allé de même dans certaines zones de la Fédération de Russie, de l’ouest de la Sibérie et de l’Asie centrale. L’Ethiopie, le Kenya et la Somalie connaissent une grave sécheresse après plusieurs années consécutives de précipitations inférieures à la moyenne.
A l'inverse, des inondations importantes ont fait de nombreuses victimes, notamment en Chine dans la province du Henan, dans le nord de l’Inde, en Europe de l’Ouest et dans des pays touchés par des cyclones tropicaux, comme le Mozambique, les Philippines et l’Indonésie.