Face aux défis que représente la gestion des finances wallonnes, on rapporte que l’ajustement a été minutieusement préparé, par le biais notamment de rencontres entre les différents cabinets qui ont pu faire part de leurs demandes au ministre wallon du Budget, Adrien Dolimont (MR), dont c’est le premier exercice du genre après la démission en janvier dernier de son prédécesseur, Jean-Luc Crucke.
Son objectif sera double : ne pas creuser le solde brut à financer et respecter les objectifs en termes SEC pour lesquels une dégradation à hauteur de celle des indicateurs macro-économiques peut toutefois être justifiée.
La fin du conclave budgétaire est attendue en milieu de semaine prochaine.
En octobre dernier, après plusieurs jours d’atermoiements, les ministres s’étaient quittés sur un budget en 3 volets, présentant un déficit ordinaire de 207 millions d’euros pour 2022, en ligne avec la trajectoire d’un retour à l’équilibre à la fin de la législature, mais auquel il fallait ajouter les dépenses liées à la crise sanitaire, aux inondations et au plan de relance. Au total, le solde brut à financer de la Région s’élevait alors à 4,134 milliards d’euros.