Cette utilisation des terres pour l’agriculture s’étend chaque année, souvent au détriment d’écosystèmes comme les forêts, qui abritent des animaux sauvages eux-mêmes hôtes de nombreux pathogènes potentiellement transmissibles aux humains.
L’équipe du University College de Londres (UCL) a passé en revue 6800 écosystèmes sur toute la planète et découvert que les animaux connus comme porteurs de pathogènes (chauve-souris, rongeurs, oiseaux) sont plus nombreux dans des paysages intensément modifiés par les Hommes.
Des résultats qui selon eux, prouvent la nécessité de changer la façon dont l’humanité exploite les terres, pour réduire les risques de futures pandémies.
"Les animaux qui persistent dans les environnements dominés par l’Homme sont ceux qui sont le plus susceptibles d’être porteurs de maladies infectieuses qui peuvent rendre les gens malades."
"La façon dont les Hommes modifient les paysages à travers le monde, transformant des forêts en terres agricoles, a des impacts constants sur de nombreuses espèces de faune sauvage, entraînant le déclin de certaines et la persistance ou l’augmentation d’autres", a commenté Rory Gibb, chercheur à l’UCL et principal auteur de l’étude.