Le directeur général de la Spi, Cédric Swennen, a officiellement présenté ce mardi le plan stratégique de son agence, pour les trois prochaines années, mais c’est en fait à l’horizon de la fin de la décennie que la réflexion a été menée. Historiquement, la Spi est un "marchand d’hectares": elle équipe des terrains dans des parcs industriels pour les vendre aux entreprises. Depuis longtemps, ce n’est plus sa mission essentielle : son rôle, tel qu’elle le conçoit, c’est de rendre le territoire attractif pour les investisseurs, qu’ils soient locaux ou étrangers ; ça passe par une offre de diverses solutions d’implantation. Par exemple, la réhabilitation de friches, afin de ne pas "consommer" trop de superficies. C’est déjà le cas pour six projets sur dix, et cet axe devrait encore s’amplifier à l’avenir.
Mais il s’agit également de proposer des services, comme la mutualisation des énergies vertes, des panneaux photovoltaïques partagés en circuit court. La Spi s’attend à une baisse de ses revenus, puisque ses opérations strictement immobilières devraient concerner de moindres espaces. Et, comme elle dispose de douze millions de réserves, elle a choisi d’investir maintenant, histoire de préparer les mutations qui s’annoncent. Et, alors qu’elle emploie une centaine de travailleurs, elle prévoit d’embaucher une quinzaine de collaborateurs supplémentaires.