Il reste encore du travail
Un fait inquiétant: 21,7% des établissements ne respectent pas les normes en matière d'infrastructure, installation et hygiène. Ce chiffre est pourtant en baisse par rapport à 2014.
Les plus mauvais élèves de l'alimentaire sont sans conteste les restaurants. Deux sur cinq d'entre eux ne sont pas conformes à la législation à ce sujet, les vendeurs de pita décrochent la palme avec seulement 44% de taux de conformité.
Les exigences sont parfois trop strictes se plaignent les professionnels de l'alimentaire.
Yves Fourneau, patron d'une boulangerie, est mitigé: "Je comprends qu’il est important de mettre la pression sur des gérants qui ne respectent pas l’hygiène, en publiant leur note, mais il y a manque d’hygiène et manque d’hygiène. Un plafond non repeint n’est pas nécessairement dangereux".
Les principales non-conformités concernaient, comme en 2014, la propreté des surfaces en contact avec les denrées alimentaires (10,0%), le respect des températures des denrées alimentaires réfrigérées et de la chaîne du froid (9,0%), l’absence de denrées alimentaires avariées, dont la date limite de consommation est dépassée ou qui sont impropres à la consommation humaine (7,1%), la bonne hygiène du personnel qui porte des vêtements appropriés et propres (6,8%) et la décongélation dans des conditions appropriées (5,4%).
Quelques types d'établissements de l'horeca et leur note de conformité :