"Se qualifier ici au Marcana, il n’y a pas vraiment de scénario plus beau, a déclaré Vince The Prince. On a eu un match difficile, mais encore une fois, pour une équipe aussi jeune, on a fait preuve de tellement de maturité."
Kompany est revenu sur le scénario du match, qu'il a jugé difficile. "On s’est dit avant le match : "ça peut venir à la première minute comme à la 90ème minute." Je n’y vois que du positif, malgré le fait qu’on aimerait bien dominer plus et marquer plus. On s’est montré comme une équipe de tournoi. On avait très peu de pression dans cette deuxième rencontre, malgré celle qui régnait au pays. On l’a bien commencé mais après c’est vrai qu’on avait les jambes un petit peu lourdes, le terrain était grand et il faisait très chaud."
"L’équipe progresse mais elle fait preuve de stabilité. Il y avait une équipe différente et une physionomie de match différente, aussi. Par moment ça avait peut-être l’air un peu lent, surtout en deuxième mi-temps. Mais à aucun moment, on n’a donné l’impression qu’on ne savait pas ce qu’on faisait."
Le capitaine a eu un mot pour Divock Origi, buteur libérateur à la 88e. "Dès le premier entraînement avec l’équipe, il a fait preuve de toutes ses qualités. On n’a pas nécessairement parlé de lui avant la Coupe du monde. Mais on a la chance d’avoir deux attaquants de qualité. Aujourd’hui c’était Divock, demain ce sera peut-être Romelu." Le capitaine a affirmé tout le soutien qu'il avait pour Big Rom. "Lukaku est un grand attaquant, on l’a vu en Premier League il a marqué beaucoup de buts. A chacun son moment, à chacun son temps. Il est soutenu à 200% par toute l’équipe. On est collectif dans tous les moments et c’est notre force."
Le seul petit problème c’est la blessure de Vermaelen. Il a toujours été important pour l’équipe donc on aimerait bien garder l’équipe au complet.
Kompany a réaffirmé sa fierté d'arborer le maillot national. "Il n’y a personne qui est plus fier que les joueurs de pouvoir représenter le pays comme cela. Qui aurait dit il y a dix ans qu’on pourrait faire vibrer le pays par le football ? De la même manière que l’équipe le fait envers les coéquipiers, il faut rester ensemble dans les bons comme dans les mauvais moments."
Et Vincent Langendries de conclure son entrevue par la traditionnelle question: "Waar is da feestje ?" Réponse dans un sourire du capitaine : "Hier is da feestje, en in België."
Lancelot Meulewaeter, avec Vincent Langendries envoyé spécial au Brésil.