Car durant tout ce temps de la transhumance, il est un lien qui nous unit. Un lien diablement vissé au corps. Une équipe nationale que tu portes dans ton cœur, comme personne avant toi. Quand personne n’y croit, toi… tu as cette foi viscérale qu’un jour la Belgique du football sera à nouveau fière de ses couleurs. Alors tu tentes de montrer la voie, tu motives, tu es le phare dans la nuit sombre que les Diables traversent. Jusqu’à l’avènement de quelques gamins aux pieds d’or que tu guides à leurs débuts. Eden, Kevin, Romelu, Youri et d’autres te respectent tant. Tu es leur capitaine. Tu es leur chef de guerre. Lukaku l’a dit : " Sans toi, je ne serais pas là, nous ne serions pas là… ". Ou du moins pas là comme cela, avec autant de confiance en soi.
J’ai la chance d’être aux côtés des Diables depuis 2012. Et j’ai donc eu la chance de voir la progression de cette équipe que tu as contribué à façonner avec ton esprit de chef de meute. Même si, aux yeux de certains, tu prenais parfois trop de place. On te doit beaucoup pourtant. Footballistiquement mais aussi sur le plan des idées novatrices (les défis des Diables par exemple) contribuant à tisser un lien fort avec le public, avec les jeunes.