Ses œuvres ont scandalisé autant qu’elles ont révolutionné l’art. Elles n’ont souffert d’aucune compromission avec l’histoire : le peintre autrichien Oskar Kokoschka, "punk" avant l’heure et chantre de la liberté, s’expose en grand à Paris.
Près de 40 ans après la seule vraie rétrospective française qui lui avait été consacrée au musée des Beaux-Arts de Bordeaux, le musée d’art moderne de la ville de Paris (MAM) présente 70 ans de création de cet "enfant terrible" de la Vienne intellectuelle et artistique du tournant du XXe siècle, celle de Gustav Klimt, d’Egon Schiele, d’Adolf Loos ou de Karl Kraus.
Ce sont 150 œuvres dont 75 tableaux majeurs, dessins, lithographies, affiches, documents et photographies rares.
"Avec l’ambition de faire découvrir l’ensemble de l’œuvre" de celui qui fut aussi poète, écrivain ou dramaturge, et "l’incroyable richesse de son parcours qui a traversé le XXe siècle", dit à l’AFP Fanny Schulmann, commissaire de l’exposition avec les Autrichiens Dieter Buchhart et Anna Karina Hofbauer.