Kéfirs et kombuchas: ces breuvages naissent de l'action de dizaines de micro-organismes. Si leurs bienfaits pour la santé restent incertains, ils passionnent de plus en plus de gastronomes pour leur goût sans équivalent dans l'univers des boissons.
"C'est une niche particulière", résume auprès de l'AFP le chercheur Christophe Lavelle qui, au Muséum national d'Histoire naturelle, étudie les kéfirs sous l'angle sociologique comme microbiologique. "Il y a quelque chose de très mystérieux."
Richesse et diversité des microbes utilisés
Que sont les kéfirs, et leurs cousins, les kombuchas ? Ils ont en commun d'être produits par l'action de dizaines de bactéries et de levures différentes, que l'on laisse agir pendant plusieurs jours ou semaines dans de l'eau -pour le kéfir- ou du thé -pour le kombucha- sucrés.
Dans le kéfir, ces microbes sont rassemblés sur des grains mous et translucides. Chez le kombucha, ils sont réunis sur une "mère", une membrane visqueuse semblable à celle utilisée pour transformer le vin en vinaigre.