Karel Geraerts s’apprête à vivre un match particulier dimanche. Quinze ans après avoir quitté le Standard, l’ex-milieu de terrain va faire son retour à Sclessin, en tant qu’entraîneur principal de l’Union Saint-Gilloise.
"Mes joueurs se sentent bien mentalement donc je suis convaincu qu’ils vont se donner à fond. Mais pour affronter le Standard à Sclessin, ça ne suffit pas. Le Standard, c’est le joueur et le public. S’il y a une connexion entre les deux, c’est le plus grand danger pour nous dimanche. Mais on ne doit pas avoir peur. Il faut être confiant. J’ai beaucoup de respect pour cette bonne équipe du Standard mais on y va pour gagner", a confié Geraerts à deux jours du choc.
C’est un rêve de jouer mais aussi de coacher dans un stade pareil
Confiant, l’entraîneur unioniste se méfie néanmoins d’un Standard retrouvé depuis l’arrivée de Ronny Deila : "Il a réussi à remettre l’équipe sur les rails. Deila a l’âme Standard. Son équipe joue avec beaucoup d’enthousiasme et de grinta. Elle joue vers l’avant et le public peut s’identifier à elle. Ce que le coach a réussi à faire en quelques mois, c’est très positif".
Dimanche, Geraerts, qui a joué durant trois saisons au Standard (entre 2004 et 2007), va donc faire son retour à Sclessin. Un retour qui réjouit le Limbourgeois. "J’ai vécu mes trois plus belles saisons ici. Je reviens toujours au Standard avec beaucoup de plaisir. C’est un rêve de jouer mais aussi de coacher dans un stade pareil, avec une telle atmosphère. Je vais profiter du moment", a conclu Karel Geraerts.